J'ai l'immense infortune de faire un métier qui m'oblige à me lever tôt.
Très tôt.
Trop tôt.
Chaque matin est une épreuve de force, chaque sonnerie de réveil est une torture infâme, chaque lever est un pas de plus vers une mort lente et douloureuse qui me mènera à la putréfaction (tout ça).
Du coup, le matin (brrrr, rien que ce mot me file de l'urticaire), chaque seconde de sommeil compte. Et chaque minute économisée est la bienvenue dans mon compteur-à-rab-sous-la-couette.
Alors forcément, je fais l'impasse sur certaines petites choses, et je tente tant bien que mal d'en raccourcir d'autres au maximum.
C'est ce que j'ai fait pour le maquillage (j'entends d'ici des hurlements d'indignation, comment, mais COMMENT ose-t-elle faire une chose pareille, c'est inadmettable !) (et ça se prétend blogueuse beauté, quel scandale).
Cela dit, pour celles (et ceux pourquoi pas, vous faites ce que vous voulez de vos paupières) que cela intéresse, voilà le comment du c'est-quoi-donc.
Déjà, le matériel. Concrètement, ça peut se faire avec à peu près n'importe quoi (à part peut-être du roquefort Société) (ça pique) mais personnellement-moi-même, j'utilise :
Pour les z'yeux :
- base velours, Gosh
- stylo yeux waterproof, Chanel, coloris n°20 Espresso (vu que je n'ai plus droit au café le matin, je compense)
- ombres Duolumières, Yves Saint-Laurent, coloris n°1 Or Beige Céleste/Brun Austral
- mascara Sublime, Chanel, coloris noir
Rappelle-toi, cette fameuse palette d'Yves Saint Laurent, j'en avais parlé ici. Si tu as la flemme de faire un clic gauche (je te comprends, moi aussi le jeudi me fatigue) et comme ma bonté n'a d'égale que la somme au carré de tous les nombres après la virgule de la forme exacte de Pi, je te remets la photo de la chose :
Très tôt.
Trop tôt.
Chaque matin est une épreuve de force, chaque sonnerie de réveil est une torture infâme, chaque lever est un pas de plus vers une mort lente et douloureuse qui me mènera à la putréfaction (tout ça).
Du coup, le matin (brrrr, rien que ce mot me file de l'urticaire), chaque seconde de sommeil compte. Et chaque minute économisée est la bienvenue dans mon compteur-à-rab-sous-la-couette.
Alors forcément, je fais l'impasse sur certaines petites choses, et je tente tant bien que mal d'en raccourcir d'autres au maximum.
C'est ce que j'ai fait pour le maquillage (j'entends d'ici des hurlements d'indignation, comment, mais COMMENT ose-t-elle faire une chose pareille, c'est inadmettable !) (et ça se prétend blogueuse beauté, quel scandale).
Cela dit, pour celles (et ceux pourquoi pas, vous faites ce que vous voulez de vos paupières) que cela intéresse, voilà le comment du c'est-quoi-donc.
Déjà, le matériel. Concrètement, ça peut se faire avec à peu près n'importe quoi (à part peut-être du roquefort Société) (ça pique) mais personnellement-moi-même, j'utilise :
Pour les z'yeux :
- base velours, Gosh
- stylo yeux waterproof, Chanel, coloris n°20 Espresso (vu que je n'ai plus droit au café le matin, je compense)
- ombres Duolumières, Yves Saint-Laurent, coloris n°1 Or Beige Céleste/Brun Austral
- mascara Sublime, Chanel, coloris noir
Rappelle-toi, cette fameuse palette d'Yves Saint Laurent, j'en avais parlé ici. Si tu as la flemme de faire un clic gauche (je te comprends, moi aussi le jeudi me fatigue) et comme ma bonté n'a d'égale que la somme au carré de tous les nombres après la virgule de la forme exacte de Pi, je te remets la photo de la chose :
C'est le machin carré au milieu. Les bidules rectangulaires surmontés d'un cylindre rose, sur les côtés, ce sont des rouges à lèvres (ceci était la leçon maquillage n°1, souviens t'en longtemps, petit scarabée) (et là tu te dis que sans doute mes conseils beauté vont être d'une immense qualité) (tu as raison)
D'ailleurs en passant je vais te dire vite fait ce que j'en pense, de cette fameuse palette (comment ça, ça ne t'intéresse pas ?)
Il faut dire que c'était ma première palette d'Yves Saint Laurent (émotion des premières fois, petites colombes qui font rou-rou dans les pivoines en fleurs ...) donc j'étais assez curieuse de l'expérimenter (en même temps vu les couleurs, je n'ai pas pris un risque de voltigeur RedBull de l'extrême non plus ...)
Alors les + :
- Les paillettes ! (oui, comme toute bonne pintade qui se respecte, je sniffe la paillette à longueur de vie). Qui ont l'avantage d'être ... pailletés (sans blague), mais pas bling bling. Donc tu as des paillettes sur la bobine, mais cela reste suffisamment sobre pour être chic et sophistiqué sans être tape à l’œil.
- Les couleurs : contrastées mais complémentaires, elles sont faciles à appliquer et à travailler, même si tu manies les pinceaux avec la légèreté d'un tracto-pelle.
- Le packaging. Les dieux de la futilité et de l'apparence se sont visiblement penchés sur le berceau de ce charmant écrin doré estampillé sur le couvercle du logo YSL.
- Le grand miroir, pratique pour les petites retouches.
Et les - :
- Il y en a très peu, mais je dirais la tenue. Sans base, la couleur vire dans les plis au bout de quelques heures. Avec une bonne base en revanche, rien à dire, elle garde son éclat pendant un bon bout de temps (j'ai des journées de 12h sans possibilité de retouche, je suis donc un vrai crash test en matière de maquillage)
J'ai donc fait un petit quelque chose de très très simple avec tout ça, trèèès discret (être maquillée est mal vu là où je travaille) (en fait, là où je travaille, VIVRE est mal vu) et passe partout, et surtout hyper rapide (en 10 minutes c'est plié, en voiture Simone).
C'est parti step by step (tu vas voir, c'est extrêmement difficile à réaliser ...)
1) Je pose ma base Gosh sur l'ensemble de ma paupière, au doigt. Et je la laisse pénétrer un peu (je me lave les dents, je fais un triple lutz piqué ...)
2) Avec un pinceau plat, je prélève une bonne dose de fard clair (Or Beige Céleste, donc) que j'applique en tapotant sur ma paupière mobile (en tapotant, j'insiste, cela permet d'avoir une couleur uniforme et de maximiser les pailletteeeeeeeuuuuuuh)
3) Avec un pinceau creux de paupière, je prends cette fois le fard foncé (Brun Austral, c'est bien, tu suis) et ... je tapote en creux de paupière (d'où le nom du pinceau) (comme quoi tout fait sens, c'est fou) et j'étire un peu vers la tempe.
4) Avec un pinceau moins dense, plus fluffy, je reprends le fard clair et j'estompe les démarcations du foncé en remontant jusqu'au sourcil pour illuminer le regard (c'est-à-dire pour réveiller un peu ma tronche de mort vivant) (de mort mort plutôt)
5) Avec le stylo waterproof, je souligne mon ras de cil, en haut et en bas (et je fonds les "jointures" au coin externe au doigt)
6) Je mascarate, et je m'occupe de mon teint de lavabo mort (mais là n'est pas la question)
Et voilààààà !
Quelques clichés, toujours avec mon infâme lumière électrique (l'inconvénient de ne pas avoir de fenêtre dans ma salle de bain/de me préparer alors qu'il fait encore nuit - malédiction - et de ne pas vouloir m'infliger le flash dans la rétine à 7h du matin) (avec différentes expositions à ladite lumière pour te faire une idée) (admire au passage mes yeux de chouette ahurie)
D'ailleurs en passant je vais te dire vite fait ce que j'en pense, de cette fameuse palette (comment ça, ça ne t'intéresse pas ?)
Il faut dire que c'était ma première palette d'Yves Saint Laurent (émotion des premières fois, petites colombes qui font rou-rou dans les pivoines en fleurs ...) donc j'étais assez curieuse de l'expérimenter (en même temps vu les couleurs, je n'ai pas pris un risque de voltigeur RedBull de l'extrême non plus ...)
Alors les + :
- Les paillettes ! (oui, comme toute bonne pintade qui se respecte, je sniffe la paillette à longueur de vie). Qui ont l'avantage d'être ... pailletés (sans blague), mais pas bling bling. Donc tu as des paillettes sur la bobine, mais cela reste suffisamment sobre pour être chic et sophistiqué sans être tape à l’œil.
- Les couleurs : contrastées mais complémentaires, elles sont faciles à appliquer et à travailler, même si tu manies les pinceaux avec la légèreté d'un tracto-pelle.
- Le packaging. Les dieux de la futilité et de l'apparence se sont visiblement penchés sur le berceau de ce charmant écrin doré estampillé sur le couvercle du logo YSL.
- Le grand miroir, pratique pour les petites retouches.
Et les - :
- Il y en a très peu, mais je dirais la tenue. Sans base, la couleur vire dans les plis au bout de quelques heures. Avec une bonne base en revanche, rien à dire, elle garde son éclat pendant un bon bout de temps (j'ai des journées de 12h sans possibilité de retouche, je suis donc un vrai crash test en matière de maquillage)
J'ai donc fait un petit quelque chose de très très simple avec tout ça, trèèès discret (être maquillée est mal vu là où je travaille) (en fait, là où je travaille, VIVRE est mal vu) et passe partout, et surtout hyper rapide (en 10 minutes c'est plié, en voiture Simone).
C'est parti step by step (tu vas voir, c'est extrêmement difficile à réaliser ...)
1) Je pose ma base Gosh sur l'ensemble de ma paupière, au doigt. Et je la laisse pénétrer un peu (je me lave les dents, je fais un triple lutz piqué ...)
2) Avec un pinceau plat, je prélève une bonne dose de fard clair (Or Beige Céleste, donc) que j'applique en tapotant sur ma paupière mobile (en tapotant, j'insiste, cela permet d'avoir une couleur uniforme et de maximiser les pailletteeeeeeeuuuuuuh)
3) Avec un pinceau creux de paupière, je prends cette fois le fard foncé (Brun Austral, c'est bien, tu suis) et ... je tapote en creux de paupière (d'où le nom du pinceau) (comme quoi tout fait sens, c'est fou) et j'étire un peu vers la tempe.
4) Avec un pinceau moins dense, plus fluffy, je reprends le fard clair et j'estompe les démarcations du foncé en remontant jusqu'au sourcil pour illuminer le regard (c'est-à-dire pour réveiller un peu ma tronche de mort vivant) (de mort mort plutôt)
5) Avec le stylo waterproof, je souligne mon ras de cil, en haut et en bas (et je fonds les "jointures" au coin externe au doigt)
6) Je mascarate, et je m'occupe de mon teint de lavabo mort (mais là n'est pas la question)
Et voilààààà !
Quelques clichés, toujours avec mon infâme lumière électrique (l'inconvénient de ne pas avoir de fenêtre dans ma salle de bain/de me préparer alors qu'il fait encore nuit - malédiction - et de ne pas vouloir m'infliger le flash dans la rétine à 7h du matin) (avec différentes expositions à ladite lumière pour te faire une idée) (admire au passage mes yeux de chouette ahurie)
Et puis z'yeux fermés (mais pas trop, j'avais peur de me rendormir)
Ça ne casse certes pas trois pattes à un canard (comme ça le canard reste entier) (comme le lait) (enfin tu me diras, on n'a jamais vu de canard demi-écrémé) mais ça sauve bien les meubles quand on est pressée le matin ...
(et au cas où tu te poserais la question, non, je ne maquille jamais mes sourcils, ma religion me l'interdit)
Voilà. Tu sais tout.
(et au cas où tu te poserais la question, non, je ne maquille jamais mes sourcils, ma religion me l'interdit)
Voilà. Tu sais tout.